SANG SÉCHÉ, LE

SANG SÉCHÉ, LE
(Chi wa kawaiteru)

Un film de Kijû YOSHIDA | Comedie-Dramatique | Japon | 1960 | 87mn

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Pour protester contre le plan de licenciement de son entreprise, Takashi Kiguchi tente de se suicider à l’aide d’un pistolet. Largement relayée par la presse, la nouvelle du sacrifice de Kiguchi, qui a échappé de peu à la mort, se répand dans tout le pays. Yuki, qui travaille au service de communication des assurances Shôwa Seimei, a alors l’idée d’utiliser le désormais célèbre Kiguchi pour une campagne publicitaire…

« Prendre à rebours cet humanisme si répandu, en décrire au contraire la supercherie. Le personnage principal, après avoir fait de sa propre mort une marchandise, se retrouve sous les feux des mass medias, avant d’être acculé à une mort véritable. Dans la dernière scène, l’immense portrait du personnage s’effondre. Ce document photographique, dans sa fixité, renvoyant au cinéma son propre regard. »

Kijû Yoshida

Réalisation : Kijû YOSHIDA

Scénario : Kijû YOSHIDA

Avec : Keiji SADA, Shinichirô MIKAMI, Mari YOSHIMURA & Kaneko IWASAKI

Musique : Hikaru Hayashi

Montage : Yoshi SUGIHARA

Décors : Kiminobu SATÔ

Directeur de la photographie : Tôichirô NARUSHIMA

Production : Shochiku Ofuna

Producteur : Tsutomu SASAKI

 

 

 

Réalisateur
Kijû YOSHIDA

Kijû YOSHIDA


Artiste japonais discrètement prolixe, Kijû Yoshida a construit en cinquante ans une œuvre exigeante, sensible et érudite, dont on mesure depuis dix ans l’importance dans l’histoire du cinéma.
19 films de fiction et une centaine de documentaires, soutenus par une importante production critique, manifestent l’originalité d’un auteur rétif à toute classification, même s’il a souvent été comparé à des cinéastes européens comme Antonioni, Godard ou Bergman.

Après des études à l’université de Tokyo, où il approfondit son intérêt pour la pensée française et les théories existentialistes, Kijû Yoshida, également connu sous le nom de Yoshishige Yoshida, entre en 1955 au studio Shôchiku. Il y est repéré par Kinoshita, dont il est l’assistant jusqu’en 1960. La même année, il devient avec Bon à rien l’un des hérauts de la modernité cinématographique japonaise, aux côtés d’Oshima et de Shinoda, avec qui il forme la « Nouvelle Vague Shôchiku », à l’instar du mouvement qui bouleverse le cinéma en Europe au même moment.
Porté par la volonté d’abattre les structures usuelles, mais surtout par l’exigence de se mettre soi-même en danger (il théorise à l’époque la nécessité d’une perpétuelle « négation de soi »), Yoshida se montre un expérimentateur inlassable.
Tout en livrant de bouleversants portraits de femmes (Histoire écrite sur l’eau, Le Lac des femmes, Flamme et femme) grâce à son épouse et égérie, la célèbre actrice Mariko Okada, il renouvelle les possibilités narratives et plastiques du cinéma (Eros + Massacre, Purgatoire eroica). Une « éthique de la métamorphose », selon le théoricien Shiguéhiko Hasumi, qui le poussera à s’exiler pendant treize ans loin du Japon et du cinéma, pour visiter l’histoire de l’art mondial au fil d’une série documentaire produite par la télévision (Beauté de la beauté).

 

 

COFFRET - KIJÛ YOSHIDA PARTIE 1

COFFRET KIJÛ YOSHIDA PARTIE I « UNE VAGUE NOUVELLE »

[60 – 64]


4 DVD 9 – NOUVEAUX MASTERS RESTAURÉS

Versions Originales

Sous-Titres Français

Format 2.35 respecté – 16/9 compatible 4/3 – Couleurs et N&B;


DVD 1 - Bon à rien / Le Sang Séché

DVD 2 - La Fin d'une douce nuit / Évasion au Japon

DVD 3 - La Source thermale d'Akitsu

DVD 4 - 18 jeunes gens à l'appel de l'orage


INCLUS :

. PRÉFACES DE KIJÛ YOSHIDA

. ENTRETIEN AVEC MARIKO OKADA

. BANDES-ANNONCES

34,99 €

 

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