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18 JEUNES GENS À L'APPEL DE L'ORAGE

(Arashi o yobu jûhachinin)

Un film de Kijû YOSHIDA | Drame | Japon | 1963 | 104mn

Le chantier naval Y, à Kure, ancien port militaire, face à la mer intérieure de Seto. Shimazaki y travaille pour une entreprise sous-traitante. On lui propose un jour de prendre la direction d’une pension, aménagée dans une ancienne caserne sous concession de l’armée américaine. Les conditions financières sont attractives, aucun loyer n’est exigé. Mais les pensionnaires, embauchés à Osaka par un recruteur, Moriyama, sont 18 voyous notoires…

« Des travailleurs, considérés comme des « choses » qui fournissent un travail, pas même encore comme des ouvriers. L’absurdité de leur présence, et nous, qui autorisons cet état de fait. Il m’a semblé opportun de décrire cela, sans livrer plus d’explications. Un essai critique adressé au cinéma social de l’époque. »

Kijû Yoshida

Réalisation : Kijû YOSHIDA

Scénario : Kijû YOSHIDA

Avec : Tamotsu HAYAKAWA, Yoshiko KAYAMA, Yôko MIHARA & Gannosuke ASHIYA

Musique : Hikaru HAYASHI

Montage : Kazuo OTA

Décors : Junichi OSUMI

Directeur de la photographie : Tôichirô NARUSHIMA

Production : Shochiku OFUNA

Producteur : Seiya ARAKI

        
        
Réalisateur
Rainer Werner FASSBINDER

Kijû YOSHIDA


Artiste japonais discrètement prolixe, Kijû Yoshida a construit en cinquante ans une œuvre exigeante, sensible et érudite, dont on mesure depuis dix ans l’importance dans l’histoire du cinéma.
19 films de fiction et une centaine de documentaires, soutenus par une importante production critique, manifestent l’originalité d’un auteur rétif à toute classification, même s’il a souvent été comparé à des cinéastes européens comme Antonioni, Godard ou Bergman.

Après des études à l’université de Tokyo, où il approfondit son intérêt pour la pensée française et les théories existentialistes, Kijû Yoshida, également connu sous le nom de Yoshishige Yoshida, entre en 1955 au studio Shôchiku. Il y est repéré par Kinoshita, dont il est l’assistant jusqu’en 1960. La même année, il devient avec Bon à rien l’un des hérauts de la modernité cinématographique japonaise, aux côtés d’Oshima et de Shinoda, avec qui il forme la « Nouvelle Vague Shôchiku », à l’instar du mouvement qui bouleverse le cinéma en Europe au même moment.
Porté par la volonté d’abattre les structures usuelles, mais surtout par l’exigence de se mettre soi-même en danger (il théorise à l’époque la nécessité d’une perpétuelle « négation de soi »), Yoshida se montre un expérimentateur inlassable.
Tout en livrant de bouleversants portraits de femmes (Histoire écrite sur l’eau, Le Lac des femmes, Flamme et femme) grâce à son épouse et égérie, la célèbre actrice Mariko Okada, il renouvelle les possibilités narratives et plastiques du cinéma (Eros + Massacre, Purgatoire eroica). Une « éthique de la métamorphose », selon le théoricien Shiguéhiko Hasumi, qui le poussera à s’exiler pendant treize ans loin du Japon et du cinéma, pour visiter l’histoire de l’art mondial au fil d’une série documentaire produite par la télévision (Beauté de la beauté).

 

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