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BONJOUR

(Ohayo)

Un film de Yasujiro OZU | comedie | Japon | 1959 | 94mn | Couleurs | 1.33:1

Dans une ville de la banlieue de Tokyo, la vie suit tranquillement son cours : les mères de famille s’occupent de leur intérieur tout en jalousant celui des autres, les pères se croisent au café du coin et s’inquiètent de leur retraite à venir, tandis que les fils passent leur temps à regarder la télévision chez un voisin jugé trop excentrique. Un soir, les jeunes Minaru et Isamu pressent leurs parents pour avoir leur propre poste de télévision, en vain : l’aîné se met alors en colère face à l’hypocrisie des adultes et décide de faire une « grève de la parole », aussitôt suivi par son jeune frère…
Au cinéma en version restaurée 2K inédite dans le cadre de la Rétrospective Yasujiro Ozu en 10 films

LE MAÎTRE JAPONAIS LIVRE UN VÉRITABLE CHEF-D’OEUVRE SUR L’ENFANCE
POUR LA PREMIÈRE FOIS EN VERSION RESTAURÉE
 
Deuxième film en couleurs de Yasujiro Ozu, à la trame narrative proche de celle de Gosses de Tokyo (1932), Bonjour prolonge les réflexions chères au cinéaste – les conflits de générations, l’occidentalisation progressive du Japon, notamment à travers l’essor de la société de consommation – grâce à une mise en scène magnifiquement épurée. Ozu s’amuse ici à décortiquer le quotidien d’un quartier de banlieue, avec son lot de commérages et de mal-être inavoué, pour finalement aller à rebours du discours dénoncé par les enfants : loin d’être anodins, les paroles et les gestes de tous les jours sont essentiels pour la communication. Ozu parsème son oeuvre de personnages théâtraux et de situations cocasses, parfois à la limite du burlesque. Bonjour est l’un des films les plus joyeux du cinéaste, atteignant l’équilibre parfait entre minimalisme, humour et observation minutieuse du quotidien.

Sortie en salles le 08 décembre 2004 et le 20 juillet 2005
Sortie au cinéma le 30 avril 2014 en version restaurée inédite
Réalisation : Yasujiro OZU
Scénario : Kôgo NODA et Yasujiro OZU
Avec : Keiji SADA, Yoshiko KUGA, Chishu RYU, Kuniko MIYAKE, Haruko SUGIMURA, Koji SHITARA, Masahiko SHIMAZU
Directeur de la photographie : Yuharu ATSUTA
Décors : Tatsuo HAMADA
Musique : Toshiro MAYUZUMI
Son : Yoshisaburo SENOO
Montage : Yoshiyasu HAMAMURA
Producteur : Shizuo YAMANOUCHI
Production : SHOCHIKU


VISA : 80 683

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Réalisateur
Rainer Werner FASSBINDER

Yasujiro OZU


Yasujiro Ozu est né en 1903 à Tokyo, mais passe la majeure partie de son enfance et adolescence à Matsusaka, près de Nagoya. Il y découvre le cinéma, en particulier le cinéma hollywoodien, pour lequel il se passionne. Il se rend alors régulièrement à Nagoya pour voir les films de Chaplin, Murnau, ou Lubitsch, qu’il considère rapidement comme son réalisateur préféré. En 1923, après avoir échoué à l’examen d’entrée de l’Ecole Supérieure de commerce de Kobe, Ozu se fait engagé comme assistant opérateur à la Sh?chiku Kinema. Rapidement, il devient assistant réalisateur et réalise son premier film Zange no yaiba (Le Sabre la Pénitence), pour lequel il travaille avec le scénariste Kôgo Noda, marquant ainsi le début d’une longue et fructueuse collaboration. Mais la guerre civile ayant éclatée, Ozu est incorporé dans l’armée japonaise et se voit dans l’impossibilité de finir son film.

 

De retour de la guerre, il se lance pleinement dans la réalisation de films, gardant souvent la même équipe technique ainsi que les mêmes acteurs. Influencé par le modèle américain et le cinéma européen, il débute sa carrière par des comédies, genre dans lequel il excelle (Kabocha (La Citrouille), 1928). Très vite, son style devient de plus en plus personnel (Kaishain Seikatsu, (La vie d’un employé de bureau), 1929), même si les influences américaines sont toujours fortement présentes. De manière subtile, Ozu parvient à diffuser un message contestataire à travers ses comédies sociales, comme dans (Tokyo no gassho (Chœur de Tokyo), 1931) qui porte sur un fonctionnaire qui sombre dans la misère. Bien que le cinéma soit devenu parlant, Ozu préfère tourner des films muets, et fait du rapport entre les parents et les enfants son thème de prédilection. Au fil des années, il parvient à se libérer de ses influences occidentales : son style de mise en scène s’affine et devient de plus en plus dépouillé. Il préfère un cinéma essentiellement composé de longs plans fixes aux mouvements d’appareils et aux effets de montage, et choisit de filmer à la hauteur de ses personnages, comme dans (Otona no miru ehon umarete wa mita keredo (Gosses de Tokyo), 1932).

 

C’est en 1935 qu’il se lance finalement dans le parlant, et propose ainsi Hitori musuko (Le fils unique) en 1936. L’année suivante, il est mobilisé par l’armée et sert durant plusieurs mois en Chine. Il réussit cependant à réaliser Todake no kyodai (Les Frères et sœur Toda) en 1941, qui rencontre un grand succès auprès du public. En 1943, on lui confie la réalisation d’un film de propagande à Singapour, pour lequel il ne tourne que quelques plans car la capitulation est inévitable. Il est fait prisonnier à Singapour et ne pourra rentrer au Japon qu’en 1946. A son retour, il revient sur le devant de la scène avec entre autre Nagaya Shinshiroku (Récits d’un propriétaire, 1948), puis en 1949 avec Banshun (Printemps tardif). Ce film marque « une renaissance » du cinéaste, considéré par beaucoup comme une œuvre parfaite, puisqu’Ozu parvient à faire un film épuré dans lequel il saisit avec justesse les détails qui constitue la vie quotidienne. Surtout, Printemps tardif lui permettra d’acquérir une certaine réputation internationale.

 

Jusqu’en 1963, Ozu réalise une série de films qui témoigne de sa sensibilité et de sa mise en scène formelle et poétique, dont Tokyo monogatari (Voyage à Tokyo, 1953), que l’on situe parmi ses chefs d’œuvre. En 1958, Ozu tourne son premier film en couleurs,  Higanbana (Fleurs d’équinoxe), et décide de poursuivre cette expérience pour ses derniers films : Ohayo (Bonjour, 1959), Ukikusa (Herbes flottantes, 1959), Akibiyori (Fin d’automne, 1960), Kohayagawake no aki (Dernier caprice, 1961) et Sanma no aji (Le goût du saké, 1962). Dans ces dernières œuvres empruntes de mélancolie, qui ont contribué au succès planétaire du cinéaste, Ozu s’attache à mettre en évidence la destruction du système familial japonais face à l’évolution des mœurs.

Il meurt en 1963, laissant derrière lui une filmographie remarquable, qui a fait de lui l’un des cinéastes japonais les plus admirés. Par ses intrigues simples et sa mise en scène d’une extrême sobriété, Ozu a su capté l’essence même de ses sujets, renouant ainsi avec une longue tradition artistique japonaise.


 

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