En Blu-ray et DVD le 21 octobre 2015
Au cinéma le 15 avril 2015 en version restaurée inédite 2K
UNE OEUVRE À LA BEAUTÉ LUMINEUSE !
Le Cousin Jules est un film de 1973 réalisé par Dominique Benicheti, tourné en Cinémascope et enregistré en stéréo, véritable prouesse technique pour l’époque. Le cinéaste capte avec précision la grandeur du quotidien d’un couple de fermiers français, qui n'est pas sans rappeler le Depardon de la trilogie Profils paysans. Le Cousin Jules est une ode à la beauté de la France rurale, enfin visible dans sa somptueuse version restaurée 2K !
« Dans Le Cousin Jules de Benicheti, l’innovation est inséparable de son talent artistique. Lumineux et délicatement cadrés, ses clichés de paysages ruraux rappelleront toujours les peintures françaises du 19e siècle. L’un peut penser aux champs radieux de Vincent Van Gogh, aux paysans en plein labeur de Jean-François Millet ou aux méticuleux mais poétiques paysages de Jean-Baptiste-Camille Corot. Et pourtant, Le Cousin Jules parlera à tous ceux qui ont passé du temps dans les campagnes américaines. Alliant objectivité et beauté, froideur et chaleur, c’est finalement un hommage à la vie elle-même. »
The Wall Street Journal
UN TOURNAGE SUR CINQ ANS
En 1968, à l’âge de 25 ans, Dominique Benicheti commença a réaliser Le Cousin Jules. Le tournage dura pendant 5 ans. Chaque image a été maquettée, et toujours photographiée avant le tournage. En travaillant avec le directeur de photographie Pierre-William Glenn, un camarade de classe de l’IDHEC (Institut Des Hautes Études Cinématographiques), qui était directeur de photographie pour Truffaut et plusieurs réalisateurs français illustres, Benicheti a su créer un chef-d’oeuvre en Cinemascope et en stéréo. Jules, le forgeron, était aussi un cousin éloigné de Benicheti.
En 1973, Dominique Benicheti explique comment lui est venue l’idée de réaliser ce documentaire : « En Bourgogne, j’ai un cousin éloigné du côté de ma mère ; il vit dans un petit village près de Pierre-de-Bresse. Jules est né en 1891. À l’âge de vingt-deux ans, il épouse Félicie. Son père et son grand-père étaient forgerons. Il est donc devenu forgeron à son tour. Dans mon enfance, je passais tous mes étés chez eux. J’ai toujours été fasciné par le travail du fer. En 1967, j’ai alors décidé de réaliser un film sur Jules. Dès que j’avais du temps libre, en dehors de mon travail pour la télévision, je partais le retrouver en Bourgogne. J’ai également pris de nombreuses photographies, qui me servaient d’études. J’avais une idée très précise du script du film ; j’ai réalisé pour chaque scène des croquis dans un format s’apparentant au Cinemascope. Avec Paul Launay, mon premier caméraman, nous avons débuté le tournage au mois d’avril 1968. »