AURORE__L__4cc169bc64fab.jpgAURORE__L__4cc169bc64fab.jpg

AURORE, L'

(Sunrise)

Un film de Friedrich W. MURNAU | Cinéma muet | États-Unis | 1927 | 90mn

Séduit par une vamp venue de la ville, un fermier tente de noyer sa femme, mais renonce au dernier moment. Apeurée, celle-ci fuit vers la ville. Son mari la suit afin de lui prouver son amour et, après avoir résisté, la jeune femme le pardonne... Alors que le couple rentre heureux dans son village, une tempête s’abat sur son bateau et la jeune femme disparaît. Tenant la vamp qui l’avait séduit pour responsable, le fermier décide de l’étrangler. Mais sa femme est retrouvée vivante. Le couple enfin réuni se retrouve à l’aurore d’une nouvelle vie…

« Le plus beau film du monde » François Truffaut

 

 

L’Aurore de Murnau a été réalisé en 1927. Joyaux du cinéma muet, il est considéré, encore aujourd’hui, comme le plus beau film l’histoire du cinéma.

 

Il s’agit du premier film américain du réalisateur. Fort de la réputation de ses films allemands (Nosferatu, Faust, Le dernier des hommes), il bénéficia d’un budget considérable sur et du privilège de choisir lui-même son équipe.

 

Certaines scènes du film sont devenues de véritables scènes références, tant au niveau de la mise en scène que des effets spéciaux.

 

En effet, L’Aurore révolutionna l’utilisation des effets spéciaux, notamment lors de la scène en ville où les deux amoureux enlacés traversent la rue au milieu des voitures : le paysage derrière eux se transforme peu à peu pour devenir un paysage de campagne, symbolisant la passion de deux êtres exceptionnels sur qui l’environnement bruyant de la ville n’avait pas d’emprise.

 

Film lyrique sur l’amour et la mort, L’Aurore crée un ballet de mouvement et de lumière, et influencera les plus grands cinéastes : Orson Welles ou encore John Ford.

 

Il remporta trois Oscars dont celui du meilleur film lors de la première cérémonie des Oscars, ex-æquo avec Wings.

 

« Ce chant de l'homme et de la femme est de partout et de nulle part : vous pourriez l'entendre n'importe où, n'importe quand. Car en quelque lieu que le soleil se lève et se couche dans l'agitation de la ville ou sous le ciel de la ferme, la vie est toujours la même : parfois amère, parfois douce, larmes et rires, pêché et pardon. »

Lotte Eisner

 

L’AURORE par LAMBCHOP

un CD audio avec les chansons issues du DVD de la performance live par Lambchop

 

Lambchop a été sollicité par le Festival International du Film de San Francisco en janvier 2003 pour se produire en direct pendant l'édition annuelle de cette manifestation. Il leur avait été demandé d'accompagner L'Aurore, un film muet de 1927 de F. W. Murnau. Ce film s'est révélé le support parfaitement adapté aux musiciens qui pouvaient ainsi synchroniser des compositions qu'ils étaient en train de mettre au point sur les images du réalisateur allemand... une belle coïncidence quand on sait que le leader de Lambchop s'appelle Kurt Wagner ! De cette expérience sont nés deux albums AW CMON et NOYOU CMON qui comportent plusieurs extraits de la performance live. A noter aussi la démarche intéressante du groupe qui essaie de présenter sa musique dans des contextes différents (cinéma, performance en direct, enregistrements) - ce qui permet d'apprécier la variété de leurs créations, aussi bien influencées par la soul de Memphis que la country-music de Nashville.

Produit par Mark Nevers et Kurt Wagner / Assistance technique John Kelton

Chansons composées par Kurt Wagner et éditées par Pathetic Hindsight Music géré par Bug Music

Avec la permission de Lampchop pour toutes les chansons, sauf la 6 et la 14

Réalisation : F.W. MURNAU

Scénario : Carl MAYER

Avec : George O'BRIEN, Janet GAYNOR & Margaret LIVINGSTON

Montage : Harold D. SCHUSTER

Directeur de la photographie : Charles ROSHER & Karl STRUSS

Production : Fox Film Corporation

Producteur : William FOX

        
        
Réalisateur
Rainer Werner FASSBINDER

Friedrich W. MURNAU


Friedrich Wilhelm Plumpe est né à Bielefeld en 1888, au sein d’une famille issue de la petite bourgeoisie allemande. Après des études de philologie et d’histoire de l’art, il se tourne vers le théâtre et décide de suivre le metteur en scène Max Reinhardt en tournée. Il prend alors le nom de Murnau. Rapidement, il interprète plusieurs petits rôles sous la direction de Max Reinhardt puis se lance dans la mise en scène théâtrale. C’est au lendemain de la Première Guerre Mondiale, pour laquelle il a servi dans l’aviation, qu’il décide de se consacrer au cinéma.

 

Il commence sa carrière de cinéaste avec des œuvres appartenant à la veine du romantisme allemand, dont Satanas ou L’Emeraude fatale. Très vite, sa personnalité s’affirme à travers un style tourmenté qui n’est pas sans rappeler l’expressionnisme pictural et poétique. Dès le début des années 20, grâce au soutien du producteur Erich Pommer, Murnau occupe une place importante dans le paysage cinématographique allemand, celle de chef de file de l’expressionisme allemand. Il réalise en effet plusieurs films considérés comme de véritables chefs-d’œuvre : Nosferatu, eine Symphonie des Grauens (Nosferatu le Vampire, 1922) qui le révèle au grand public, Der letzte Mann (Le Dernier des Hommes (1924) et Faust, eine deutsche Volkssage (Faust, une légende allemande, 1926).

Nosferatu, inspiré du Dracula de Bram Stoker, est tourné en décor naturel, ce qui permet au cinéaste de mieux infiltrer le fantastique dans le réel. Pour Der letzte Mann, Murnau choisit de tourner en studio, afin de pouvoir explorer toutes les techniques cinématographiques. Le cinéaste attache une grande importance à l’esthétique du film, notamment à la lumière, domaine dans lequel il excelle avec le clair obscur, et le mouvement, qu’il sait mettre en valeur par le cadre et une rigueur plastique. Le film Faust renoue avec les grandes légendes germaniques, et interroge les rapports entre homme et divin.

 

Ces films forts, se situant entre réalisme et fantastique, lui valent d’être remarqué par les studios de la Fox, qui le convient aux Etats-Unis en 1926. Il y réalise Sunrise (L’Aurore), film récompensé par l’Oscar de la Meilleure actrice (Janet Gaynor), de la photographie (Charles Roscher et Karl Struss) et du meilleur film pour la Fox. L’Aurore, qui s’attache à dépeindre des sentiments universels, est considéré comme le plus grand film de Murnau et également comme un des chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma. En 1928, Murnau réalise Four Devils (Les Quatres Diables) pour lequel la Fox utilise une fin alternative à celle du cinéaste, ainsi que Notre pain quotidien. Quand le cinéaste rompt son contrat avec le studio, ce film est remanié et renommé City Girl.

Murnau quitte ensuite les Etats-Unis pour les mers du Sud, où il réalise en Polynésie un documentaire tourné uniquement en plan fixe, Tabou. Le film s’annonçant comme un succès, la Paramount propose aussitôt un contrat à Murnau. Lors de son retour en Amérique pour la première du film en 1933, Murnau est victime d’un accident de la route mortel.

 

Auteur de 21 films en 12 ans, Murnau a toujours été considéré comme un des plus grands réalisateurs qui a largement contribué à perfectionner le cinéma muet, et surtout comme un poète qui sut évoquer mieux que quiconque la fatalité, la relation entre l’homme, le divin et l’invisible, ainsi que le rapport entre la nature perdue et la civilisation moderne.

 

 

 

FILMOGRAPHIE SELECTIVE :

 

L'AURORE

2 DVD 9 – NOUVEAU MASTER RESTAURÉ HD

Intertitres Anglais & Tchèques

Sous-Titres Français

Formats 1.20 & 1.37 respectés

4/3 – Noir & Blanc

Durée des Films : 90 mn / 76 mn

 

DVD 1 : LE FILM DANS SES DEUX VERSIONS + LES SUPPLÉMENTS

. VERSION MOVIETONE (Format 1.20 respecté – Noir et Blanc – 90 mn)
. Accompagnement musical original d’Hugo Riesenfeld et Ernö Rapée en mono 1.0 (Movietone)
. Nouvel accompagnement musical de Timothy Brock en stéréo (Olympic Champber Orchestra)

. VERSION TCHÈQUE (Format 1.37 respecté – Noir et Blanc – 76 mn)
. Accompagnement musical original d’Hugo Riesenfeld et Ernö Rapée en mono 1.0 (Movietone)

. GALERIE PHOTOS . BANDE-ANNONCE

DVD 2 : LES SUPPLÉMENTS

. QUI FUT MURNAU ? (12 mn)
Jean Douchet, critique et historien du cinéma, revient sur les périodes allemande et américaine du cinéaste Murnau.

. MURNAU OU QU’EST-CE QU’UN CINÉASTE ? (42 mn)
un film de Jean Douchet
Jean Douchet aborde, via la mise en scène et le montage, les nombreuses facettes du génie de Murnau.

. FOUR DEVILS (40 mn)
À partir de photos et d’archives, une reconstitution du film perdu de Murnau réalisé entre L’Aurore et City Girl.

. LE RETOUR À MURNAU
(1981 – Couleurs – 26 mn)
un film de Pierre Guy – musique de Pascal Comelade
Le retour posthume en Bavière, dans le village nommé Murnau, du cinéaste du même nom après l’accident qui lui coûta la vie sur la côte Ouest des États-Unis, le 11 mars 1931.
(Un film ALTAMIRA – [email protected])

. RUSHES / SCÈNES ALTERNATIVES (9 mn)

15,04 €

L'AURORE

Produit épuisé

1 BD 50 + 1 DVD 9 • MASTER HAUTE DÉFINITION • 1080/23.98p

• ENCODAGES AVC
Intertitres Anglais & Tchèques • Sous-Titres Français
Formats 1.20 & 1.37 respectés
4/3 – Noir & Blanc

BLU-RAY : LE FILM DANS SES DEUX VERSIONS + LES SUPPLÉMENTS (EN HD)

. VERSION MOVIETONE (Format 1.20 respecté – Noir et Blanc – 94 mn)
. Accompagnement musical original d’Hugo Riesenfeld et Ernö Rapée en PCM 1.0 (Movietone)
. Nouvel accompagnement musical de Timothy Brock en PCM 2.0 (Olympic Champber Orchestra)


. VERSION TCHÈQUE (Format 1.37 respecté – Noir et Blanc – 79 mn)
. Accompagnement musical original d’Hugo Riesenfeld et Ernö Rapée en PCM 1.0 (Movietone)


. GALERIE PHOTOS

 

. BANDE-ANNONCE


DVD : LES SUPPLÉMENTS

 

. QUI FUT MURNAU ? (12 mn)
Jean Douchet, critique et historien du cinéma, revient sur les périodes allemande et américaine du cinéaste Murnau.


. MURNAU OU QU’EST-CE QU’UN CINÉASTE ? (42 mn)
un film de Jean Douchet
Jean Douchet aborde, via la mise en scène et le montage, les nombreuses facettes du génie de Murnau.


. FOUR DEVILS (40 mn)
À partir de photos et d’archives, une reconstitution du film perdu de Murnau réalisé entre L’Aurore et City Girl.


. LE RETOUR À MURNAU (1981 – Couleurs – 26 mn)
un film de Pierre Guy – musique de Pascal Comelade
Le retour posthume en Bavière, dans le village nommé Murnau, du cinéaste du même nom après l’accident qui lui coûta la vie sur la côte Ouest des États-Unis, le 11 mars 1931.

 

. RUSHES / SCÈNES ALTERNATIVES (9 mn)

Soyez le premier à donner votre avis sur ce film

394.jpg394.jpg

394 2.jpg394 2.jpg

394 1.jpg394 1.jpg