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EROS MASSACRE

(Erosu purasu Gyakusatsu)

Un film de Kijû YOSHIDA | Drame | Japon | 1970 | 209mn | N&B; | 2.35

Premier volet d’une trilogie consacrée aux grands mouvements politiques du Japon au XXè siècle, Eros + Massacre réinvente tout un pan du langage cinématographique. À la manière de Rashômon, Kijû Yoshida dénonce la notion de réalité historique par une multiplication de points de vue et signe un chef-d’œuvre définitif d’une beauté plastique saisissante.
Alors qu’elle fait l’amour avec Unema, réalisateur de spots publicitaires, une étudiante de 20 ans, Eiko Sokutai, prend conscience d’elle-même et de son inévitable froideur. Peu de temps auparavant, elle a rencontré Wada, un jeune homme du même âge, qui reste malheureusement sourd à ses avances. Afin de mieux comprendre qui elle est, Eiko s’intéresse alors à l’anarchiste Sakae Ôsugi, qui, à l’ère Taishô fut le chantre et le premier adepte de l’amour libre. Elle suit également les traces de Noe Itô, assassinée avec Ôsugi au lendemain du grand tremblement de terre de 1923 par un officier de l’armée japonaise…
Réalisation : Kijû YOSHIDA
Scénario : Kijû YOSHIDA & Masahiro YAMADA
Avec : Mariko OKADA, Toshiyuki HOSOKAWA, Yûko KUSUNOKI, Etsushi TAKAHASHI
Montage : Hiroshi YASUOKA
Directeur de la photographie : Genkichi HASEGAWA
Décors : Tsuyoshi ISHII
Producteurs : Kijû YOSHIDA & Shinji SOSHIZAKI

Production : GENDAI EIGASHA

        
        
Réalisateur
Rainer Werner FASSBINDER

Kijû YOSHIDA


Artiste japonais discrètement prolixe, Kijû Yoshida a construit en cinquante ans une œuvre exigeante, sensible et érudite, dont on mesure depuis dix ans l’importance dans l’histoire du cinéma.
19 films de fiction et une centaine de documentaires, soutenus par une importante production critique, manifestent l’originalité d’un auteur rétif à toute classification, même s’il a souvent été comparé à des cinéastes européens comme Antonioni, Godard ou Bergman.

Après des études à l’université de Tokyo, où il approfondit son intérêt pour la pensée française et les théories existentialistes, Kijû Yoshida, également connu sous le nom de Yoshishige Yoshida, entre en 1955 au studio Shôchiku. Il y est repéré par Kinoshita, dont il est l’assistant jusqu’en 1960. La même année, il devient avec Bon à rien l’un des hérauts de la modernité cinématographique japonaise, aux côtés d’Oshima et de Shinoda, avec qui il forme la « Nouvelle Vague Shôchiku », à l’instar du mouvement qui bouleverse le cinéma en Europe au même moment.
Porté par la volonté d’abattre les structures usuelles, mais surtout par l’exigence de se mettre soi-même en danger (il théorise à l’époque la nécessité d’une perpétuelle « négation de soi »), Yoshida se montre un expérimentateur inlassable.
Tout en livrant de bouleversants portraits de femmes (Histoire écrite sur l’eau, Le Lac des femmes, Flamme et femme) grâce à son épouse et égérie, la célèbre actrice Mariko Okada, il renouvelle les possibilités narratives et plastiques du cinéma (Eros + Massacre, Purgatoire eroica). Une « éthique de la métamorphose », selon le théoricien Shiguéhiko Hasumi, qui le poussera à s’exiler pendant treize ans loin du Japon et du cinéma, pour visiter l’histoire de l’art mondial au fil d’une série documentaire produite par la télévision (Beauté de la beauté).

 

EROS + MASSACRE [VERSION LONGUE + VERSION COURTE]
 

2 DVD 9 – NOUVEAU MASTER RESTAURÉ

Version Originale

Sous-Titres Français

Format 2.35 respecté - 16/9 compatible 4/3 - N&B

Durée des Films : 209 mn / 158 mn

 
DVD I
 
INCLUS :
BANDE-ANNONCE
 
DVD II
 
BONUS :
YOSHIDA OU L’ÉCLATEMENT DU RÉCIT (29 mn)
Le cinéaste Kijû Yoshida et les historiens du cinéma Jean Douchet et Mathieu Capel reviennent sur la figure du personnage historique Sakae Ôsugi ainsi que sur les thèmes de Eros + Massacre et sur sa radicalité.
BANDE-ANNONCE