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PLAISIRS DE LA CHAIR, LES

(Etsuraku)

Un film de Nagisa OSHIMA | Drame | Japon | 1965 | 90mn

Devenu assassin pour venger Shoko, la femme qu’il aime en secret, Wakizaka doit accepter le marché que lui propose l’unique témoin du meurtre, un fonctionnaire coupable d’avoir détourné 30 millions de yen : garder le butin jusqu’à sa sortie de prison. Mais Shoko s’est mariée avec un autre, et Wakizaka décide de dépenser tout l’argent en un an, puis de se suicider…

En 1965, Nagisa Oshima fonde sa propre société de production, la Sozosha. Avec Les Plaisirs de la chair, le réalisateur multiplie les expériences formelles en alternant avec virtuosité plans séquences et surimpressions. Objet cinématographique singulier, ce film radical est aussi le témoignage direct d’un cinéaste explorant les notions d’érotisme et de déchéance dans le Japon des années 60. Un chef-d’œuvre du nouveau cinéma japonais.

Réalisation : Nagisa OSHIMA

Scénario : Nagisa OSHIMA d’après Futaro YAMADA

Avec : Katsuo NAKAMURA, Mariko KAGA, Yumiko NOGAWA, Masako YAGI, Hiroko SHIMIZU, Toshiko HIGUCHI, Shoichi OZAWA, Kei SATO, Mutsuhiro TOURA & Fumio WATANABE

Musique : Joji YUASA

Montage : Keiichi URAOKA

Décors : Yasutaro KON

Directeur de la photographie : Koshi HIRATA

Production : Sozosha

Producteur : Masayuki NAKAJIMA

        
        
        
        
                    
Réalisateur
Rainer Werner FASSBINDER

Nagisa OSHIMA


Né à Kyoto en 1932, Nagisa Oshima représente la figure de proue de la nouvelle vague japonaise et le partisan d’une notion exacerbée du cinéma d’auteur.

Après des études de droit politique à l’Université de Kyoto, il entre en 1954 à la Shochiku en tant qu’assistant-réalisateur, notamment avec Yoshitaro Nomura, Masaki Kobayashi, et Hideo Oba. Le studio Shochiku lui permet de tourner ses premiers films, Une ville d’amour et d’espoir (1959), Contes cruels de la jeunesse (1960) et L’Enterrement du soleil (1960), films au sujet neuf et au style énergique qui le désignent comme l’un des chefs de file de la « nouvelle vague japonaise ».

Mais son film suivant, Nuit et brouillard au Japon (1960), tourné pratiquement à l’insu du studio et traitant d’un sujet politique brûlant, cause un scandale. La Shochiku retire le film de l’affiche au bout de 4 jours. Oshima quitte la compagnie avec fracas et crée sa propre compagnie, la Sozosha, avec l’aide de sa femme, l’actrice Akiko Koyama.

Il tourne alors une douzaine de films s’attaquant à divers tabous du Japon moderne, en particulier le sexe et le crime. C’est dans cette perspective que se situent L’Obsédé en plein jour, Été japonais : double suicide, À propos des chansons paillardes au Japon et Le Retour des trois soûlards. En marge des chefs-d’œuvre plus classiques comme Le Petit garçon (1969) ou La Cérémonie (1971), ces 4 films comptent parmi les plus provocateurs de leur auteur. Formellement audacieux, politiquement rebelles, ils associent drame et burlesque et laissent une très forte impression de liberté artistique totale. Encore méconnus aujourd’hui, ils illustrent une période exceptionnellement fertile et inventive dans la carrière du réalisateur.

À la fin des années 60, Oshima dissout sa compagnie, pensant abandonner le cinéma. C’est grâce à la collaboration d’un producteur français, Anatole Dauman, qu’Oshima peut tourner ce qui devient son plus grand succès international : L’Empire des sens (1976). Il réalise ensuite L’Empire de la passion (1978) prix de la mise en scène à Cannes, Furyo (1983) avec David Bowie et Max, mon amour (1986), et se consacre également à la télévision. Son dernier film, Tabou, remonte à 1999.

 

DVD - PLAISIRS DE LA CHAIR, LES

DVD 9 – NOUVEAU MASTER RESTAURÉ

Version Originale

Sous-Titres Français

Format 2.35 respecté – 16/9 compatible 4/3 – Couleurs

 

LES SUPPLÉMENTS

 

. L’Au-delà des interdits (25 mn), un film-analyse de Jean Douchet

« Ce n’est pas de l’extérieur que vient le vrai danger. Il est dissimulé au plus profond de soi, à l’intérieur de la subjectivité névrotique de Wakizaka. »

 

. Bande-annonce

 

Édition avec fourreau

15,00 €

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