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TAVERNE DE LA JAMAÏQUE, LA

(Jamaica Inn)

Un film de Alfred HITCHCOCK | Aventures | Royaume-Uni | 1939 | 99mn | N&B; | 1.37

À la mort de sa mère, la jeune Mary Yellan part en Cornouailles retrouver la seule famille qui lui reste : sa tante Patience et son mari Joss. Ce dernier est le tenancier de la taverne de la Jamaïque, un lieu à la réputation des plus sordides, repaire des brigands du coin. Le soir de son arrivée, Mary sauve la vie d’un des malfrats, Jem Trehearne, accusé d’avoir volé une part de leur dernier butin. Tous deux parviennent à s’échapper de la taverne et trouvent refuge chez l’excentrique juge Pengallan. Mais ils ignorent que ce dernier est en réalité le chef des bandits, à la tête de toutes les opérations de pillage…
En Blu-ray, DVD et VOD le 6 avril 2016
Au cinéma le 14 octobre 2015 en version restaurée 4K
 
UN RÉCIT D’AVENTURES SURPRENANT RÉALISÉ DE MAIN DE MAÎTRE
PAR LE GRAND ALFRED HITCHCOCK
AVEC LE MONSTRE SACRÉ CHARLES LAUGHTON !
 
Réalisé en 1939, La Taverne de la Jamaïque est le dernier film de la période britannique d’Alfred Hitchcock. Quelques mois auparavant, le réalisateur signe un contrat avec le producteur américain David O. Selznick pour partir tourner aux États-Unis, où sa renommée ne fait que croître de film en film. En attendant son départ, il décide d’adapter un roman d’aventures écrit en 1936 par Daphné du Maurier, qui connut un grand succès lors de sa parution. Il s’agit de la première adaptation hitchcockienne de la romancière britannique, avant Rebecca qu’il tourne l’année suivante, et Les Oiseaux en 1963. Ce projet-ci lui a été amené par l’un des acteurs principaux du film, Charles Laughton – interprétant le rôle du juge Pengallan –, qui vient de co-fonder sa société de production Mayflower Pictures. C’est également Laughton qui repère la toute jeune actrice Maureen O’Hara, alors âgée de dix-huit ans, et dont la carrière sera véritablement lancée grâce à ce film.

La Taverne de la Jamaïque est une oeuvre singulière dans la filmographie du réalisateur, ses oeuvres se situant plutôt du côté du film d’espionnage (L’Homme qui en savait trop en 1934) ou de l’intrigue policière (Jeune et innocent en 1937) que du récit d’aventures en costumes. Le génie du cinéaste est de ne jamais tomber dans le piège de la reconstitution historique ; Hitchcock réalise ici une oeuvre personnelle qui met en avant un certain nombre de ses thèmes de prédilection – la question des faux-semblants, de la dualité des personnages, l’innocence bafouée – en optant pour une esthétique proche de l’expressionnisme qui sied merveilleusement à ce récit aux accents gothiques. Grand succès public à sa sortie, La Taverne de la Jamaïque contient tous les ingrédients qui font la puissance et la splendeur des chefs-d’oeuvre hitchcockiens, à (re)découvrir dans sa superbe version restaurée 4K à l’occasion des 75 ans du film !
Réalisation : Alfred HITCHCOCK
Scénario : Sidney GILLIAT et Joan HARRISON, d’après le roman de Daphné Du MAURIER
Avec : Charles LAUGHTON, Maureen O’HARA, Leslie BANKS, Emlyn WILLIAMS, Robert NEWTON
Musique : Eric FENBY
Directeur de la photographie : Harry STRADLING
avec la collaboration de Bernard KNOWLES
Décors : Tom MORAHAN

Producteurs : Erich POMMER et Charles LAUGHTON

        
        
        
        
                    
Réalisateur
Rainer Werner FASSBINDER

Alfred HITCHCOCK

Né à Londres le 13 août 1899, fils d’un marchand de légumes, Alfred Hitchcock poursuit des études d’ingénieur, vite interrompues pour créer les cartons des productions de la Famous Players Lasky (filiale anglaise de la Paramount) au début des années 20. Il touche à divers postes de la production cinématographique : directeur artistique (pour John S. Robertson et George Fitzmaurice notamment), scénariste, assistant, monteur. C’est surtout auprès de Graham Cutts qu’Alfred Hitchcock fait ses classes entre 1922 et 1924, prenant du galon pour The Prude’s fall, se retrouvant en charge de beaucoup de responsabilités sur un tournage étant parasité par les turbulences de la vie privée du réalisateur.

 

Après le faux départ qu’est l’inachevé Number 13, Le Jardin des plaisirs est sa véritable première réalisation, proposée à ce dernier par le producteur Michael Balcon (collaborant neuf fois avec lui par la suite jusqu’à son départ pour Hollywood), après qu’Hitchcock ait été écarté du tournage de The Rat par Graham Cutts. On ne découvre cette première histoire de meurtre que deux ans plus tard, lorsque L’Éventreur, son troisième long-métrage, remporte un grand succès en 1927. Il permet à Alfred Hitchcock de franchir une première étape grâce à cette vision gothique du personnage de Jack L’Éventreur s’en prenant aux jeunes blondes des nuits londoniennes, où se croisent des influences littéraires entre Kafka, Poe et Dostoïevski, fils rouges de sa carrière.

 

Sa période muette l’exerce à divers genres tels que le film d’aventure, C’est la vie, où un jeune garçon exclu par sa famille pour un vol qu’il n’a pas commis, ou encore la comédie de remariage avec The Farmer’s Wife, avec son fermier veuf bien décidé à trouver une nouvelle épouse. Alfred Hitchcock s’accommode de l’arrivée du parlant avec Chantage. Premier exercice avec cette technologie (d’abord tourné en muet), sous l’impulsion de son producteur John Maxwell, qui a spécialement importé le matériel nécessaire venu d’outre-atlantique, ce film, « expérimental à tout point de vue » selon son auteur, développe l’un de ses thèmes de prédilection : le conflit entre l’amour et pouvoir.

 

Du Chant du Danube (biopic sur le compositeur autrichien Johan Strauss), et l’enchaînement de L’Homme qui en savait trop, Les 39 Marches, Les Quatre de l’espionnage, Sabotage, Jeune et Innocent, Une femme disparaît, pour finir avec le mystère tropical adapté de Daphne Du Maurier qu’est La Taverne de la Jamaïque avec Charles Laughton, la période « anglaise » d’Alfred Hitchcock l’impose au rang de meilleur réalisateur de la péninsule à cette époque, dont le succès s’étend au-delà de ses propres frontières. Cette succession de films policiers, fait souvent la part belle à l’espionnage, aux histoires d’amours cruelles et surtout aux morceaux de bravoure de mise en scène, dont le but premier est de manipuler le spectateur et d’en faire un personnage à part entière des intrigues qu’il décrit.

 

Fuyant l’Europe troublée par la Seconde Guerre Mondiale, comme bon nombre de ses pairs, Alfred Hitchcock répond à l’offre de David O’Selznick et propose un premier film aux accents gothiques et vénéneux qui va durablement influencer les films noirs de la veine de Laura (Otto Preminger). Une fois de plus tiré de l’œuvre de Daphne Du Maurier, Rebecca voit Joan Fontaine se substituer peu à peu à la défunte épouse de Laurence Olivier, dont le souvenir imprègne les murs de son immense manoir. Au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, le cinéaste se met au diapason de l’industrie hollywoodienne, proposant des œuvres de « propagande » (Correspondant 17, La Cinquième Colonne et Lifeboat). En marge de ces productions, Joies matrimoniales apparaît comme un OVNI comique sur le couple, défiant la censure, tandis que Soupçon, première rencontre avec Cary Grant, renoue avec l’atmosphère trouble et anglaise de Rebecca, affirmant son statut de maître du suspense, en approfondissant ses recherches sur la psyché de ses personnages. Des délires psychédéliques orchestrées par Salvatore Dali dans La Maison du Docteur Edwards au manipulation des Enchaînés et la réflexion sur le mal en un seul plan-séquence de La Corde, Alfred Hitchcock s’appuie de plus en plus sur la thématique du Faux Coupable (Henry Fonda) déclinée dans L’Ombre d’un Soupçon (Joseph Cotten en méchant oncle) et La Loi du Silence (Montgomery Clift en prêtre intègre).

 

A partir des années 50, Hitchcock se concentre sur la réalisation de grands films à suspense en technicolor, où James Stewart et Cary Grant s’alternent au générique, tout en développant la fameuse figure de la mystérieuse femme blonde (Kim Novak, Eva Marie Saint, Janet Leigh, Grace Kelly et Tippi Hedren s’y succèderont). Apogée de l’esthétique (le scope de Robert Burks, la musique de Bernard Hermann) et de la mécanique hitchcockienne, cette période fait voir le jour à des classiques comme le remake de L’Homme qui en savait trop, Sueurs Froides, La Mort aux trousses, Fenêtre sur cour, ou encore La Main au collet, avant de retourner à des formats plus courts tournés vers l’horreur avec l’assassin travesti du proto-slasher Psychose et l’incursion gore des Oiseaux avec ses corbeaux carnassiers, proches des nouvelles méthodes de productions télévisuelles.

 

La décennie suivante voit le cinéaste ralentir la cadence, se concentrant sur sa série télévisée à suspense, « Alfred Hitchcock présente », vignettes à l’image de « Thriller » et « La Quatrième Dimension » à la même époque, où l’on croise des réalisateurs de qualité écartés des plateaux de cinéma (Ida Lupino ou Robert Florey), et des nouvelles têtes (Robert Altman et Stuart Rosenberg). Au cinéma, il continue d’exploiter sa marque de fabrique, avec Pas de Printemps pour Marnie, avec Sean Connery, et Le Rideau Déchiré avec Paul Newman, avant de retourner en Angleterre pour son dernier film, Complot de Famille, qu’il concéde de lui-même comme l’une de ses œuvres les plus mineures.

 

Tout a été dit et écrit sur Alfred Hitchcock, anciennement vu comme un efficace entertainer en son temps, glorifié aujourd’hui pour son modèle de mise en scène grâce à la cinéphilie française. A présent, il est unanimement considéré comme l’un des dix grands réalisateurs du 20ème siècle, dont la stature dépasse celui de « Maître du suspense ».

 

LA TAVERNE DE LA JAMAÏQUE
Sortie le 6 avril 2016
 
DVD 9 – NOUVEAU MASTER RESTAURÉ
Version Originale
Sous-Titres Français
Format 1.33 respecté
4/3 – Noir & Blanc
Durée du Film : 95 mn
 
SUPPLÉMENTS
 
. NAUFRAGÉS EN STUDIO (13 mn)
Donald Spoto, auteur de La Face cachée d’un génie : La vraie vie d’Alfred Hitchcock, retrace l’histoire de La Taverne de la Jamaïque : la transposition du roman pour le cinéma, le tournage entièrement reconstitué en studio et les relations entre le réalisateur et l’équipe du film.
 
. BANDE-ANNONCE 2015

 

20,06 €

LA TAVERNE DE LA JAMAÏQUE
Sortie le 6 avril 2016
 
BD 50 • MASTER HAUTE DÉFINITION • 1080/23.98p
ENCODAGE AVC
Version Originale DTS-HD Master Audio 1.0 & PCM 1.0
Sous-Titres Français
Format 1.37 respecté • Noir & Blanc • Durée du Film : 99 mn
 
SUPPLÉMENTS (EN HD)
 
. NAUFRAGÉS EN STUDIO (13 mn)
Donald Spoto, auteur de La Face cachée d’un génie : La vraie vie d’Alfred Hitchcock, retrace l’histoire de La Taverne de la Jamaïque : la transposition du roman pour le cinéma, le tournage entièrement reconstitué en studio et les relations entre le réalisateur et l’équipe du film.
 
. BANDE-ANNONCE 2015

 

20,06 €

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